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Rosaline S. Marchal
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MessageSujet: Blank space   Blank space EmptyLun 9 Fév - 23:13


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Encore sous l’effet de la drogue, Rosaline sentait pourtant la réalité la rattraper. Car oui comme d’habitude sa sœur l’avait retrouvé. Cela ressemblait à un jeu du chat et de la souris. Un jeu que Livia semblait jouer bien malgré elle. Cependant, ce n’était nullement l’intention de Rosaline, du moins inconsciemment. Ce soir là, elle voulait juste noyer son chagrin. Il y a quelques mois encore, la jeune fille semblait avoir retrouvé un semblant de vie stable. Mais il a fallu que Roméo se suicide. Une véritable descente aux Enfers pour la Marchal. Et le coup de grâce fut d’apprendre que l’homme qu’elle aimait avait déjà donné son cœur à une autre. Et cette autre n’était pas n’importe qui. Juliette. Ce nom et une question lui martelaient le crâne. Pourquoi ? Roméo aurait pu choisir une autre fille, mais Juliette était celle qui avait fini par achever le peu d’optimisme qui reste en Rosaline.

Se détachant de l’étreinte de son garde du corps, elle s’approcha de la voiture et hésita un instant. Ce moment, elle l’avait vécu tant de fois. Elle savait exactement ce qu’il allait se passer lorsqu’elle s’installerait dans la voiture. Sa sœur la réprimanderait. Elle s’égosillerait à lui faire entendre sa peine. Chacune campera sur ses positions. Et enfin la voiture s’arrêtera à South Kensington, devant leur hôtel particulier. Rosaline descendrait la première sans dire un mot à sa sœur et filerait dans sa chambre. Et une fois de plus, elle ne trouverait pas le sommeil, le cœur empli d’amertume. Elle ne voulait pas répéter ce scénario et pourtant, elle n’avait plus aucune échappatoire à sa disposition. Son garde du corps, surveillait le moindre de ses mouvements. La jeune femme se résigna à saisir la poignet et s’installer dans la berline. Elle se retrouva côte à côte avec sa sœur. Laissant un silence pesant s’immiscer entre elles, Rosaline se devait de le briser.

« Tu n’étais pas obligée de venir. Je sais très bien que tu as des obligations. »

La voiture démarra. Le garde du corps de Rosaline suivait en moto. La jeune femme se mit à regarder dehors. Londres, sa ville, son territoire. Même si elle adorait voyager, Londres serait toujours sa ‘maison’, son point de repère. La voiture passa devant l’Infinity et Rosaline ne put s’empêcher de penser à Tybalt frappant Mercutio de toutes ses forces. Ses images la hantaient encore. Elle l’avait supplié d’arrêter mais il était devenu incontrôlable. Tellement incontrôlable qu’il avait frappé Rosaline en la repoussant. La jeune femme serra les dents. Elle se souvint qu’elle s’était enfuie en courant avec Gianni, de peur que la police ne débarque très vite. Les cris de douleur de Mercutio sonnaient encore dans sa tête comme s’il voulait la hanter. Cette sensation lui noua le ventre. Elle s’enfonça un peu plus dans l’assise de la voiture et ferma doucement les yeux. Le silence de Livia était un reproche à lui seul et elle n’avait qu’une seule envie : déguerpir de la voiture et aller s’enfermer dans sa chambre.

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Livia T. Marchal
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MessageSujet: Re: Blank space   Blank space EmptyMer 11 Fév - 17:46

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Rosaline était intenable. Comment pouvait-elle continuer d'agir aussi inconsciemment après les évènements récents. Se croyait-elle indomptable, libre, invincible? Un pauvre rêve de petite fille. Malgré ces déboires, Livia faisait toujours en sorte de protéger sa soeur et de couvrir tout les scandales qu'elle pouvait provoqué. Cette fille était un vrai volcan, il fallait constamment veiller sur elle. Un boulot que la jeune femme avait légué à son personnel mais qui vraisemblablement n'était pas compétant. Jambes croisées, le regard fixe et vide, elle resta silencieuse. Fallait-il lui donner une paire de claques pour qu'elle comprenne? Livia n'était pas la mère de Rosaline et pourtant, c'était tout comme. A croire qu'elles avaient dû vivre une vie où elles s'étaient partagées ces rôles-là.

« Tu me fatigues petite fille. »

Lâcha-t-elle en tapotant nerveusement ses doigts sur son genou. Elle n'adressa aucun regard à sa soeur, laissant presque croire qu'elle pensait à voix haute. Elle passa la main dans sa longue chevelure épaisse, tout en soufflant, insistant bien sur le fait qu'elle était agacée par les agissements de sa soeur. Elle choisi enfin de briser le silence, de briser un tabou. Livia ne devait certainement pas en parler dans la limousine, mais l'arrière de cette voiture était insonorisée. S'il y avait une quelconque fuite de leur conversation, elle serait prête à tout pour régler le problème.

« La mort de Juliette devrait te ravir. Elle n'est plus là, elle ne te fait plus d'ombre, la vie te donne une chance, elle te donne ce qui tu as toujours voulu. Arrête d'agir stupidement et sois fière. Ne fais ton chien des rues. Si notre père savait, tu serais bonne à aller aux couvents. C'est ce que tu veux? Passer ta vie avec des nonnes et à prier toute la journée le bon dieu? »

Rosaline avait déjà fait une cure de désintoxication, une cure qui n'avait servi à rien sauf peut être à faire bonne figure sur les intentions de la jeune Marchal. Livia avait caché l'affaire à son père, lui faisant croire que sa cadette était partie se reposer en France. Quelle angoisse d'imaginer si un paparazzi l'avait surprise dans cet établissement. Même si Livia avait un certain contrôle, elle ne pouvait pas tout filtrer et son intention était vraiment de se concentrer sur sa future carrière et non aux caprices de sa soeur.

« Je suis venue pour te dire que c'est la dernière fois que je te tire d'affaire. Ose agir contre moi et je ne serais plus ta soeur mais ton ennemie. Crois moi, nous n'avons pas besoin de ça en ce moment. »

Des résolutions rudes avaient été soufflé par les conseillers de Livia. Si elle devait en venir jusque là, alors oui, elle enfermerait sa soeur en cellule psychiatrique. Des cellules isolées de toute forme de vie extérieure. Il n'y avait pas pire châtiment et elle ne souhaitait en aucun cas ce destin pour sa soeur. Pourtant, si son comportement mettait sa carrière en danger alors Livia se soumettrait à ce dernier choix.

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Rosaline S. Marchal
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MessageSujet: Re: Blank space   Blank space EmptySam 28 Fév - 13:32


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Relativiser. Car oui, la situation aurait pu être bien pire. Sa sœur aurait pu la laisser croupir dans sa cellule et Rosaline n’aurait pas vu la lumière du jour avant le lendemain. Pire encore, elle aurait pu tomber sur ses parents en rentrant chez elle, la harcelant pour avoir des explications sur sa virée nocturne. Et elle en était consciente, rien n’aurait pu être pire que d’avoir ses parents sur le dos. Alors si elle devait endurer les critiques de Livia, elle le ferait et sans broncher. Du moins, c’est ce qu’elle pensait.

La jeune femme resta interdite face à la remarque de sa sœur. Au fond, elle savait pertinemment que son comportement exaspérait Livia. Seulement, elle ne voulait pas l’avouer ni le reconnaître. Et sa grande sœur pouvait l’appeler petite fille si cela lui chantait, après tout, Rosaline avait toujours eu une peur bleue de grandir. Peur de devenirs aussi infects que ses parents et tous les adultes du clan Capulet. Cette famille était pourrie jusqu’à la moelle et pourtant, elle n’arrivait pas à se résoudre de s’en séparer. Et ce sentiment se transposait de plus en plus à Livia : elle était entrain de devenir une femme, politique qui plus est, au milieu de ces requins qui aiment vendre du vent à la population.

La politique était une histoire de famille chez les Capulet et les Marchal. Peut-être que Rosaline aurait pu prétendre à une carrière politique comme sa sœur, mais elle n’avait clairement jamais eu d’affinités avec son grand-père ni son propre père. Il était extrêmement intransigeant et ne portait aucune attention à Rosaline la petite fille qui voulait s’amuser, non il ne parlait avec elle que de ses notes à l’école. Et bien sûr comme elles étaient inférieures à celle de sa sœur, celui-ci la renvoyait dans sa chambre bien vite. Un véritable blocage s’opéra entre elle et le côté masculin de sa famille.


« Hahaha ! Ce serait bien la première fois que Papa se soucierait de moi tiens ! » se mit-elle à rire de manière frénétique et compulsive sous l’effet de la drogue. « Et crois-tu que les nonnes auraient pu me supporter ne serait-ce qu’une journée ? »

Rien que de penser aux quatre cent coups qu’elle pouvait faire dans un couvent, Rosaline s’en réjouissait d’avance. En d’autres circonstances, elle n’aurait pas accepté cette remarque de la même façon. L’euphorie de la drogue ingérée il y a quelques heures était toujours là. Et puis elle se souvint que sa sœur avait prononcé un prénom qui lui était impossible à tolérer.

« Pourquoi parles-tu d’elle ? Oui cette pétasse est morte, une page se tourne. Mais ce n’est pas tant pour elle que je cherche à noyer mon chagrin. Si le bon Dieu existait vraiment, il ne l’aurait emporté qu’elle. »

Sentant la tristesse montée, elle se mit à soupirer pour se calmer. Livia n’avait pas mis longtemps à savoir que sa sœur n’avait d’yeux pour Roméo. Et c’est peu dire : elle lui avait avoué un soir où elle avait bien trop bu. Rosaline regretta par la suite mais maintenant elle ne s’en cachait plus face à sa sœur.

« Oh mais c’est vrai, madame a besoin d’une famille impeccable pour pouvoir se lancer dans sa campagne pour la mairie de Londres » dit-elle sur un ton impérieux. « Mais la mort de Roméo et Juliette n’arrange pas tes affaires n’est-ce pas ? Le mot d’ordre de grand-père a été d’être muet face aux médias. Mais pour combien de temps ? »

Cette affaire de suicides avait complètement occulté Livia et les clans. Les journaux télévisés fouinaient de plus en plus dans les histoires des clans. Et autant dire que pour Livia le risque que ses cadavres dans le placard ne soient découverts était à son paroxysme. Mais tout cela Rosaline ne voulait pas en entendre parler. Elle savait que sa sœur avait une vie très secrète mais elle avait bien trop peur de découvrir la face cachée de Livia.


« Tu as raison. J’ai eu tord de te mettre dans l’embarras autant de fois. » avoua t-elle faussement sincère.

Elle se replaça contre le dossier de son siège et s’y enfonça un peu, les bras croisés.

«  J’ai été si BÊTE ! » dit-elle en levant les yeux au ciel. « Moi qui pensait qu’on formait une famille. »

Elle ne lui accorda aucun regard et continua à jurer entre ses dents.

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Livia T. Marchal
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MessageSujet: Re: Blank space   Blank space EmptyMer 11 Mar - 9:37

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La drogue était encore belle et bien présente dans le corps de la petite Marchal. Livia ne supportait pas son comportement lorsqu'elle se trouvait dans cette état de transe. Elle éprouvait beaucoup de colère mais aussi de la peine. La politicienne était sous pression. Elle ne savait pas comment gérer ce double suicide. Son grand-père avait aussitôt demandé de garder le silence. C'était une sorte de protection pendant que les Montaigu criaient leur haine et leur rage sous tout les toits de Londres. Surtout qu'il était persuadé que cette colère les pousserait à se trahir et donnerait des informations ou des soupçons aux enquêteurs. Ainsi, les Capulet ne seraient plus pointer du doigt, un laps de temps qui leur donnerait une avance certaine sur leurs ennemis. Pourtant, malgré ce plan impeccablement mis en place, Livia était inquiète. Elle avait pour projet de nuire à Juliette et voilà qu'elle apprenait aussitôt que la jeune femme était morte. L'ainée Marchal en voulait profondément à sa cadette de l'avoir tenté à franchir une ligne qui aurait été un non-retour. Par chance, elle n'avait pas franchi cette ligne mais tout n'avait été qu'une question de temps.

« Tu oses me parler de famille. Si ta définition se réduit à t'appuyer sur "cette famille" pour essuyer tes déboires et nous mettre dans l'embarras alors tu n'es qu'une sale petite profiteuse. Une enfant gâtée qui n'arrive pas à grandir et qui est terrifiée par les responsabilités qui l'attend. Lorsque je ne serais plus là pour toi, tu te rendras compte à quel point tu avais de la chance d'avoir "cette famille". »

Rosaline avait marqué un point. Elle avait obtenu ce qu'elle avait très certainement cherché, c'est à dire, a énerver sa soeur. En ces temps difficiles, ce n'était pas bien compliqué de pousser à bout Livia et Rosaline avait toutes les clés en main pour la faire exploser. Livia n'avait même plus une minute à elle et depuis le drame, elle n'avait pas pu revoir Laurent. Elle aurait aimé qu'ils en discutent. Bien qu'il était un homme fort, découvrir ces deux jeunes adolescents avaient dû être terriblement terrifiant. Et si à la place de Juliette on lui avait annoncé que c'était Rosaline. Après tout, elle était folle de Roméo, elle aurait été prête à tout pour ce Montaigu. A cette pensée, le rythme cardiaque de la jeune femme monta. Elle avait engagé un garde du corps pour veiller sur sa soeur mais il s'avérait être un incapable. A bout de nerfs et même au bord de la crise d'hystérie, elle gifla Rosaline. Ses mains tremblèrent, son regard fixait le vide. Le silence s'installa. Il semblait durer une éternité. Livia chercha à se calmer, à retrouver ses esprits. Une requête impossible. Elle termina par décharger sa colère sur sa soeur

« Te rends-tu compte du mal que tu fais autour de toi? Je n'arrête pas de penser qu'on m'annonce ta mort à la place de Juliette! Après tout ce que j'ai fait pour toi, pour te protéger. Voilà comment tu me remercies. A coup d'ivresse et de drogues. Ton garde du corps est même pas foutu de te garder à l'abri alors qu'il me coûte une fortune! Peut être devrais-tu rentrer en France. Attendre que ce drame s'apaise et que ma campagne se termine. Je n'ai plus de temps ni d'énergie pour toi et tes déboires Rosaline. »


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Rosaline S. Marchal
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MessageSujet: Re: Blank space   Blank space EmptyDim 12 Avr - 22:50


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Il y avait chez Livia, cette prestance qui déstabiliserait n’importe qui, y compris sa propre sœur Rosaline. Car la jeune femme le savait, même si elle fermait les yeux, elle pouvait sentir sa présence pesante et envoutante. Depuis qu’elle était montée dans la voiture, elle tentait tant bien que mal de ne pas croiser le regard de sa sœur. Ce regard qui pouvait transpercer votre âme comme une lame transperce votre corps. Rosaline le savait, ses yeux trahissaient ses émotions et elle n’avait pas envie de faire la fille faible. Même si cela semblait mal engager.

« Moi des responsabilités ? Je pense que tu te trompes. La seule responsabilité que j’ai est celle de ma petite personne. Et à vrai dire, je m’en fous complètement ! »

Rosaline se mit à rire une fois de plus. Depuis son adolescence, elle n’avait cessé de se mettre en danger, de frôler la mort par ses propres moyens, de repousser les limites. Un jour finirait-elle par se brûler à force de jouer avec le feu… Mais la jeune femme ne voulait pas en prendre conscience de toute évidence.

Puis c’est alors que Rosaline n’eut le temps de réagir sur la conception de famille. Depuis quand Livia, Rosaline et ses parents formaient-ils une famille ? Elle aurait voulu en rire une fois de plus, s’extasier de l’amertume de sa sœur à ce sujet mais la main qui atteint son visage lui rappela bien vite quelle était sa place. Rosaline plaça sa main sur sa joue et regarda sa sœur d’un air outré, la bouche grande ouverte.

« Comment oses… » tenta t-elle de répondre en s’écroulant en larmes.

Pendant le monologue de Livia, Rosaline ne put supporter le regard de sa sœur. Elle plongea son visage dans ses mains, suffoquant de temps à autre. La mannequin venait de lâcher prise, elle voulait s’arrêter de pleurer mais rien n’y faisait. Incapable d’articuler un seul mot, elle enfouit son visage sur ses genoux. Il lui fallut deux bonnes minutes pour se remettre de ses émotions. Un mouchoir essuyant ses yeux rougis, elle déclara d’un air plus sérieux qu’auparavant :

« Tu as changé Livia. La politique t’a changé. Quand je te vois, je ne vois que la politicienne. Et la politicienne semble avoir tué ma sœur. Je suppose qu’en plus de Roméo je dois faire le deuil de cette sœur… »

Jamais elle ne croisa le regard de sa sœur, préférant regarder les rues désertes de Londres. Elle continua de renifler de temps à autre, épongeant le reste de ses larmes. Puis après un petit silence, elle esquissa un sourire mélancolique.

« Te souviens-tu de cette nuit où nous nous sommes perdues en forêt près de la maison de vacances de grand-père ? Et que nous avions dû dormir à la belle étoile, blotties l’une contre l’autre. J’avais cette sensation que quoiqu’il arrive, nous étions là l’une pour l’autre… »

Le lendemain, les chiens de chasse de George Capulet avaient retrouvé la trace des deux petites filles. Cet incident aurait pu être tragique. Pour Rosaline, elle fut la preuve de l’amour de sa sœur.

« Et maintenant Livia ? Depuis quand n’avons-nous pas passé du temps ensemble ? Est-ce en venant me sauver que tu penses pouvoir te faire pardonner ? On ne peut pas changer notre passé, ton départ, l’éloignement… Mais je veux croire que tu veuilles encore être ma sœur. »



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